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1000 et 1 livres
19 janvier 2019

The Outsider

 

The outsider_

"The Outsider" Stephen King:

 Aaaaaah Stephen-alias-THE-King-de-mon-adolescence... Ses livres me rappellent de longs mercredi après-midi où le temps s'écoulait tellement lentement, mais toujours plus rapidement en tournant les pages d'horreur des livres de Monsieur King que je dévorais avec une boulimie et insatiable gourmandise. Je faisais chauffer la carte de bibliothèque tout comme celle du vidéo club que je fréquentais avec mes copines de collège pour emprunter tous les fims d'horreur disponibles...

J'ai arrêté de lire King peu après "La Ligne verte" que j'avais pourtant adoré et que j'avais acheté au format d'épisode aux éditions Librio...

Et puis, l'année dernière, j'ai décidé de retenter par curiosité, pour voir ce que ca donnerait. J'ai vraiment adoré "Carnets Noirs", relire du King était pour moi comme replonger en adolescence avec bienveillance, mais malgré tout un petite crainte sourde de ne pas renouer avec la magie.

Certes, il est désormais plus "Policier" qu'horreur, mais il glisse toujours sa touche fantastique et des univers caractéristiques et j'ai vraiment aimé le retrouver... J'ai donc attaqué "The Outsider" (en anglais, la version francaise sort à la fin du mois) et avec ces deux répliques, tu SAIS que tu lis du King:

"Discretion may be somebody's middle name, but it ain't mine."

"My tongue runs like a supermarket conveyor belt on payday."

AVIS:

Avec “The Outsider”, on retrouve un King dans la lignée de la trilogie “Bill Hodges”, avec une enquête policière qui pose plus de questions qu’elle n’en résoud, un personnage de flic “fort”, ici Ralph Anderson, plus jeune que Bill Hodges, mais dans la même veine et on retrouve avec plaisir Holly Gibney de Finders Keeper.

A présent l’histoire: la première partie du roman est un sans faute, menée à tambour battant, rythmée, intense, et très visuelle: je pense notamment à la scène à la sortie du commissariat, qui m’a étrangement rappelée une scène filmée similaire qui a marqué l’histoire des états-unis.

Un crime horrible dont les détails sont insoutenables qui interpelle et qui choque autant les habitants de la petite ville sans histoire de Flint que le lecteur: on a soif de trouver rapidement un coupable et ca tombe bien, on en a un très rapidement. Seul hic, alors que l’enquête semble cousue de fil blanc, des preuves déroutantes et incontestables conduisent vers la conclusion incroyable d’un suspect présent en deux lieux en même temps…

Comment est-ce possible ? Comment Anderson va pouvoir résoudre cette enquête qui l’empêche de dormir et qui remet en question toutes ses certitudes ? 

Comme souvent dans un King et comme le dit si bien un de ses personnages: “Quand toutes les explications rationnelles sont épuisées, ne reste que la piste de l’irrationnel, l’inexplicable et l’invisible: un univers sans fin et sans limite, car ce n’est pas parce qu’on ne croit pas ou qu’on ne le voit pas, qu’il n’existe pas…

 Une bonne lecture, loin d’etre dans le top 5 de mes King préférés, mais un bon moment tout de même... M’est avis que nous retrouverons Ralph Anderson et Holly rapidement, pour mon plus grand plaisir…

Une chose encore que m’aura laissé cette lecture: à l’avenir, je n’ouvrirais plus jamais un melon cantaloup avec la même insouciance, ceux qui liront comprendront… 

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