Le feu sacré

13. Le feu sacré de Katherine Neville

Ayant littéralement dévoré le huit que j'ai adoré, autant dire que je me suis jetée sur la suite...J'ai fait taire la petite voix qui me sussurait à l'oreille de me méfier des suites, que je ne pouvais qu'être déçue, je ne voulais pas gâcher mon plaisir, alors je me suis plongée dans les premiers chapitres pleine d'espoir. Les premiers chapitres commencent et je n'arrive pas à accrocher, je suis heureuse de retrouver Alexander Solarin et Catherine Velis et de découvrir leur fille, Alexandra, mais quelque chose ne prend pas. Je me dis, ce n'est pas grave, ça doit être un diesel par rapport au huit, ne relache pas ton attention mais l'ennui c'est que cela se prolonge. Et puis, je commence à m'ennuyer, me perdre dans les intrigues du passé, qui sont les blancs qui sont les noirs, tout se mélange et contrairement au huit, la multiplicité des intrigues, des époques et des personnages au lieu de captiver et d'enrichir, ennerve embrouille et surtout l'intrigue est faible, et ce n'est pas peu dire. Des longueurs et des longueurs, des pages et des pages mais sans servir l'intrigue. Encore cette même érudition, mais pas utilisée à bon escient. Tant d'années avant d'écrire la suite, tant de talent pour en arriver à cette suite, je suis plus que déçue, je m'en veux même de rester sur cette impression, j'aurais préféré m'en tenir à la fin du huit et ne jamais avoir lu ces 463 pages.

Fans du huit, je vous souhaite ne jamais avoir entendu parler du feu sacré, qui consumme et dévore tout bon souvenir attaché au premier opus, fuyez et rester sur vos bons souvenirs, cet ouvrage ne vaut pas qu'on s'y attarde.